LE NIVEAU D’IMPLICATION DES AUTORITES FACE AUX CAS DES VIOLENCES SEXUELLES ET BASEES SUR LE GENRE
05-03-2022 04:57:46
Ces sont des moments d’expression publique des groupes FAF, et autres membres de la communauté sur une problématique donnée, et établir des responsabilités des un.es et des autres. Les émissions publiques et les dialogues communautaires traitent plusieurs thématiques ayant trait à la sécurité de la femme. Les SMS sont utilisés pour élaborer des cahiers des charges des femmes qui seront présentés par les femmes aux autorités locales En effet, ils font appel à l’implication et à la collaboration de tout le monde, Ce sont des débats publics qui mettent face à face dans des places publiques, la société civile, les acteurs politiques, les autorités locales, les femmes et leaders d’opinion ainsi que la population. Femme au fone a focalisé l’attention sur les cas de violences sexuelles et basées sur le Genre soulevées dans les différents sites concernés par ce projet. L’objectif est de fournir aux membres des groupes FAF un espace d’expression sur les incidents sécuritaires des violences sexuelles et basées sur le genre que les femmes et les filles subissent dans leurs communautés. Spécifiquement les objectifs de ces dialogues communautaires sont de mobiliser et Interpeller les autorités locales sur les incidents des VSBG vécus par les femmes ; il s’agit aussi d’accroitre l’éveil de conscience des femmes pour la question relative à l’équilibre dans le foyer, la dénonciation et lutte contre les VSBG pour influer sur les velléités dominatrices des hommes pour arriver à un changement dans le milieu ; en fin, il est question de susciter la prise de conscience des autorités, de la population et des familles sur la nécessité de stabiliser les familles et toute la communauté par l’implication des femmes dans le renforcement de sa sécurité. Les acteurs impliqués dans les violences sont pour la plupart puissant économiquement, alors cela limite l’intervention, et tend plus vers les conciliations, les arrangements à l’amiable. Les pratiques des trafics d’influence sont fréquents dans la gestion des cas des violences. Et dans d’autres cas, les autorités délèguent les services aux humanitaires, par peur de représailles des membres de la communauté. Et lorsque leur implication s’avère incontournable, les moyens matériels, financiers et humains limitent leur intervention, ou tout simplement rend cette dernière inefficace et subjective. Cela fait que dans certains cas, leur autorité est sapée, et pour s’imposer elles versent dans des combines louches, des violations des droits, etc. Les dossiers des cas de viol impliquant les groupes armés, sont très sensibles; elles ont peur de s’impliquer par crainte de ne pas savoir jusqu’à qui se ramifie les acteurs des groupes armés. Notons que chaque fois, après les analyses contextuelles des thématiques, et l’établissement des responsabilités des toutes les parties concernées, des recommandations ont été formulées et les engagements pris les autorités sur place, et les différents acteurs sociaux pour réduire les cas des violences sexuelles et basées sur les genres sur les femmes dans différents sites