FEMME AU FONE DANS LA DYNAMIQUE 16 JOURS D’ACTIVISMES CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE, GROUPEMENT DE KAMANYOLA, Territoire de Walungu, DECEMBRE 2017

Trente-deux femmes de Kamanyola en territoire de Walungu viennent d’intégrer la gouvernance locale aux postes des responsables 10 maisons "nyumba kumi".

22-09-2014 08:53:52

 

FEMME AU FONE DANS LA DYNAMIQUE 16 JOURS D’ACTIVISMES CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE, GROUPEMENT DE KAMANYOLA, Territoire de Walungu, DECEMBRE 2017

 

Trente-deux  femmes de Kamanyola en territoire de Walungu viennent d’intégrer la gouvernance locale aux postes des responsables 10 maisons "nyumba kumi".

Introduction                                                                                                                                                                                     

                Femme au fone pour la sécurité de la femme, vise à contribuer à un environnement favorable où la sécurité de la femme est prise en compte. Elle assure un suivi régulier auprès des groupes des femmes en territoire en vue de les accompagner adéquatement dans la recherche de leur sécurité et leurs droits.

En ce mois spécifique de Décembre 2017, mois de la campagne 16 jours d’activisme contre les VBG, le consortium FAF a accompagné le groupe de femmes du groupement de kamanyola dans les démarches  d’intégrer les femmes dans la gestion locale de leur entité.

Cette démarche a abouti à une  présentation des candidates femmes au poste de responsable « 10 maisons » « Nyumba Kumi » communément appelés, auprès du chef de groupement

La cérémonie 

                Accompagnées par femme au fone, trente-deux  femmes de Kamanyola en territoire de Walungu viennent d’intégrer la gouvernance locale aux postes des responsables 10 maisons "nyumba kumi". Elles auront chacune le contrôle de 200 à 300 maisons et sont déterminées à contribuer au développement de leur entité.

      

                Après un accueil chaleureux par les femmes de Kamanyola réunies, la parole a été donnée à la chargée de plaidoyer femme au fone, qui a rappelé les objectifs de FAF, félicité, et encouragé l’initiative des femmes de Kamanyola de capitaliser la campagne « Seize jours d’activisme contre les violences basées sur le Genre » pour offrir leur contribution à la construction de la paix dans leur entité dont  le tissu sécuritaire est l’un des plus précaires de la province .

Le chef de groupement, l’autorité principale de cette entité, nouvellement institué, a reçu une liste de trente-deux femmes. A la grande satisfaction des femmes qui étaient présentes, il s’est enthousiasmé à l’idée de travailler avec les femmes. IL estime que 30 femmes Nyumba Kumi c’est peu, Il voudrait les avoir dans tous les villages et quartiers de son groupement.

 Il a même suggéré qu’il lui soit présenté  des candidates  d’autres femmes, car il est prêt à travailler main dans la main avec les femmes, dans la proportion des dix femmes aux niveaux des localités

A ce sujet, il a été recommandé aux femmes désignées de travailler  avec dévouement et être très vigilantes par rapport à ce qui se passe dans leur milieu et être capables de faire rapport à leur hiérarchie.

Une femme s’est exprimée en ces termes à son tour :

«  Nous voulons bien être promues  Nyumba Kumi, mais c’est un travail que nous ne connaissons pas ; FAF peut-elle renforcer nos capacités pour nous permettre de bien nous acquitter de cette tâche ? »               

Proposition : la possibilité de faire un renforcement des capacités en bonne gouvernance afin que les entités dirigées par les femmes se démarquent des autres par la transparence et la paix sociale.

 

Le chef de groupement a conclu la cérémonie en indiquant qu’un projet est en cours pour travailler avec les femmes pour la culture du café, soja et haricots. Il a déclaré en outre que son bureau vient de recruter une fille pour le secrétariat.

 

 

                Cette activité qui a été prévu à 8h 00, la délégation du consortium femme au fone constituée de la chargée de plaidoyer et une journaliste de la rédaction a connu un retard à l’heure de  départ, bloquée au niveau de la frontière suite à la fermeture de la douane pour cause des activités auxquelles devraient prendre part le gouverneur du sud kivu, au niveau de la frontière. Le départ  n’a été effectif que vers 12h pour arriver  à Kamanyola vers 13h passées.Le  retour àBukavu a été vers 19h 30.

 

Par Mme Kabungulu Jeanne, ce 11/12/2017

Chargée de plaidoyer femme au fone